2005
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Tri Tran, « L’amendement à la loi des pauvres de 1834 : oppression sociale ou promotion sociale ? », Presses universitaires François-Rabelais
L’amendement de 1834 à la Loi des Pauvres est souvent considéré comme un des facteurs déclencheurs du mouvement chartiste; il fut à l’origine d’un profond mécontentement populaire, dans le monde ouvrier, car ses détracteurs soulignèrent à juste titre que la nouvelle loi durcissait les conditions d’octroi des secours et des aides aux plus pauvres. Une étude des archives parlementaires, gouvernementales et paroissiales nous permettent de nuancer ce jugement: les correspondances échangées entre le Poor Law Board et les paroisses, les enquêtes parlementaires, et les minutes des conseils paroissiaux nous montrent les possibilités réelles offertes par la Nouvelle loi des pauvres, par le biais de l’apprentissage et de l’émigration. Il semble que la loi n’était pas si cruelle et les autorités locales disposaient d’une certaine liberté de jugement. Les archives montrent qu’Edwin Chadwick lui-même ne fut pas insensible aux cas les plus affligeants qui lui furent transmis. C’est pourquoi on peut dire finalement que la New Poor Law fut un paradoxe victorien.