Du nom d'auteur au non-auteur : la signature en question dans les nouvelles de Carter Scholz

Fiche du document

Date

2006

Discipline
Périmètre
Langue
Identifiant
  • 20.500.13089/5aj2
Relations

Ce document est lié à :
https://hdl.handle.net/20.500.13089/57of

Ce document est lié à :
https://doi.org/10.4000/books.pufr

Ce document est lié à :
info:eu-repo/semantics/altIdentifier/isbn/978-2-86906-479-9

Ce document est lié à :
info:eu-repo/semantics/altIdentifier/isbn/978-2-86906-223-8

Collection

OpenEdition Books

Organisation

OpenEdition

Licences

info:eu-repo/semantics/openAccess , https://www.openedition.org/12554

Résumé 0

À partir d’une réflexion sur la signature comme vestige, terme dont l’étymologie nous renvoie à l’empreinte d’un pas et de fait à la trace d’un passage qui fraye une voie plutôt qu’elle ne circonscrit un lieu proprement dit, la présente étude s’attachera à montrer la manière dont Carter Scholz remet en question la notion d’autorité. La signature est en effet un geste double (et en cela paradoxal) tout à la fois d’inscription et de négation du sujet qui, faute de pouvoir s’identifier à lui-même, apparaît dès lors comme une entité désancrée, flottant en marge de textes-mosaïques truffés de références intertextuelles qui finissent par en brouiller l’origine. En multipliant les signatures, Carter Scholz entame en effet la présence supposée pleine de l’Auteur tout puissant et déplace sans cesse le lieu d’inscription d’un sujet placé sous rature, fantôme d’un auteur qui revient hanter les marges du texte sous un masque ironique

document thumbnail

Par les mêmes auteurs

Sur les mêmes sujets

Sur les mêmes disciplines