Violences au travail

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Date

2004

Discipline
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  • 20.500.13089/5mlm
  • info:eu-repo/semantics/altIdentifier/isbn/979-10-365-3856-8
  • info:eu-repo/semantics/altIdentifier/isbn/978-2-7606-1870-1
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François Courcy et al., « Violences au travail », Presses de l’Université de Montréal


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La violence au travail est un problème sérieux et présent dans la plupart des organisations et ce, dans tous les secteurs d’activité de l’économie. Cette réalité se reflète dans nombre d’enquêtes gouvernementales et d’études scientifiques probantes. À titre d’exemple, en Amérique du Nord, les coûts annuels qu’engendrent les problèmes de violence au travail sont évalués à plus de 4,2 milliards de dollars (Kaufer et Mattman, 2001). Deuxième cause de mortalité sur les lieux de travail aux États-Unis en 1995, le nombre d’homicides au travail est évalué, au cours de cette décennie, à plus d’un millier de personnes chaque année. Au nombre des victimes, les hommes seraient trois fois plus touchés que les femmes (Toscano et Windau, 1996). À ce nombre s’ajouteraient annuellement 1500000 assauts mineurs, près de 400 000 assauts graves et 50 000 assauts sexuels (Toscano et Windau, 1996). Loin d’être en voie de disparition, l’incidence de ce problème connaîtrait une nette augmentation (National Institute for Occupational Safety and Health, 1996). Selon une étude de l’Organisation internationale du travail (OIT), le Canada se classerait à ce titre dans les premiers rangs parmi 32 pays étudiés quant au taux d’agressions physiques (Chappell et Di Martino, 1998), soit huit positions devant les États-Unis.

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