17. L’université et la formation d'une élite économique

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Date

2002

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  • 20.500.13089/5sl2
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Édouard Montpetit et al., « 17. L’université et la formation d'une élite économique », Presses de l’Université de Montréal


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Lorsque l’École des Hautes Études Commerciales inaugure ses cours en octobre 1910, Édouard Montpetit (1881-1951) fait partie du noyau initial des professeurs, après un séjour d’études de trois ans en France, financé par l’École, qui lui a permis d’ajouter une formation en sciences économiques à sa formation originale en droit. Il est aussi présent à la création de l’Université de Montréal. De plus, dès 1917, Montpetit imagine la création d’une École des sciences sociales, politiques et économiques, projet qu’il mènera à terme à l’Université de Montréal. Montpetit appartient à une génération d’intellectuels et d’universitaires où se retrouvent Marie-Victorin et Lionel Groulx, avec cette différence qu’il n’est pas un homme d’Église. Ayant beaucoup voyagé, entretenant un important réseau de relations professionnelles, politiques et amicales, conférencier très sollicité, essayiste abondant, Montpetit s’emploie à moderniser l’université — dont il est le premier secrétaire général de 1920 à 1950 — et à l’adapter au monde nouveau qui est issu, à l’échelle planétaire, de la Première Guerre mondiale et, à l’échelle québécoise, de l’industrialisation, du développement des communications et de l’urbanisation (le recensement de 1921 constate que la population du Québec est désormais majoritairement urbaine). En 1917, dans une conférence, Montpetit incite ses concitoyens à entreprendre une conquête de l’autonomie économique : « La conquête économique doit être pour nous la réalité de demain. » Pour y parvenir, une voie obligée s’impose : « C’est l’instruction qui nous assurera cette conquête. » L’université doit donc viser la formation d’une élite économique de dirigeants d’affaires et d’entreprises, qui ont besoin à la fois de culture générale et de solides connaissances spécialisées en comptabilité, en finance, en organisation d’entreprises, etc. Ces propos font écho à ceux tenus une décennie plus tôt par le principal de McGill, William Peterson (voir le texte 15). Montpetit se fait donc le défenseur d’une vision modernisée, fonctionnelle de l’université au service du développement, notamment économique, de la nation, et il diffusera cette vision dans d’innombrables textes et conférences.

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