1989
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Denis Collomp et al., « Les relations de parenté dans le monde médiéval », Presses universitaires de Provence
L’on n’est jamais trahi que par les siens. S’il y a du vrai dans cet adage, les relations familiales, où s’expriment parfois les solidarités les plus fortes, ne seront-elles pas aussi l’occasion des dissensions les plus douloureuses ? La parenté peut susciter parfois de bien curieuses rivalités, et l’épopée, qui accorde tant d’importance aux liens familiaux, en propose des exemples fort variés. Souvent, les Sarrasines rejettent leurs pères, leurs frères, leurs époux. Ailleurs, Ganelon trahit son beau-frère l’empereur, et Roland son fillastre. Mais les oppositions les plus inattendues sont parfois les moins brutales.