Byzance colonisée : politique et commerce sous le règne d’Andronic II (1282-1328)

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2012

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  • 20.500.13089/63t8
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Élisabeth Malamut, « Byzance colonisée : politique et commerce sous le règne d’Andronic II (1282-1328) », Presses universitaires de Provence


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L’auteur étudie les réseaux commerciaux dans l’empire byzantin et la colonisation de l’espace par les Occidentaux sous le règne d’Andronic II (1282-1328). Elle montre que l’ensemble des traités existants avec les Mamluks, les Génois et les Vénitiens sont issus des initiatives diplomatiques du règne de Michel VIII lors de la reconquête de Constantinople et qu’ils étaient en vigueur sous son successeur. Le trafic des esclaves de Crimée jusqu’en Égypte était fondamental pour les Mamluks. L’ouverture de la mer Noire aux Génois a entrainé des rivalités avec Venise en particulier pour la maîtrise des Détroits. Pour les relations de Byzance avec les Occidentaux, la question sensible restait le commerce du blé qui était un monopole impérial, que les privilèges concédés à ceux-là risquaient d’anéantir. L’empire à force de concessions finit par abandonner sa souveraineté économique et politique avec la colonisation de l’espace et des réseaux commerciaux. Enfin, l’auteur réserve une place particulière au bouleversement de la société par le régime des naturalisations qui permetait aux sujets de l’empire d’acquérir les droits et les privilèges des citoyens vénitiens et génois dans l’empire. Cet article révèle les liens étroits entre le politique et le commerce qui furent concrérisés par des échanges multiples d’ambassades pendant toute la période. En conclusion, on peut dire que les acteurs de cette époque ne virent que très tardivement et partiellement la menace turque qui pesait sur Byzance.

In this paper, the author studies commercial networks within the Byzantine Empire as well as colonization of space during the reign of Andronikos II. She shows that all the treaties signed with the Mamelukes, the Genovese and the Venetians were the result of diplomatic initiatives during the reign of Michael VII when Constantinople was reconquered. The treaties were still in effect under the rule his successor. Slave traffic from Crimea to Egypt was very important for the Mamelukes. The opening of the Black Sea to the Genovese resulted in rivalries with Venice over the control of the Straits. As for the relationships between Byzantium and the West, wheat trade remained a delicate issue, as it used to be the monopoly of the Empire. After several concessions, the Empire eventually gave up on economic and political sovereignty along with colonization of space and commercial networks. Finally, the author focuses on the naturalization regime which allowed the subjects of the Empire to gain the same rights and privileges than Venetians and Genovese citizens within the Empire. This regime came as a major disruption for Byzantine society. This paper reveals the tight bounds between politics and trade. Such bounds were strengthened thanks to the exchange of embassy officials during the whole period. One could eventually say that it only was very late – and very partially – that the actors of the time saw the Turkish menace hanging over Byzantium.

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