Sleaze under John Major ou l’art de (dé)moraliser

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2013

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  • 20.500.13089/64ad
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Résumé Fr En

Les gouvernements conservateurs de John Major de 1990 à 1997 ont souffert d’un décalage entre un discours de la morale et la multiplication des scandales politiques et financiers qualifiés par les médias de sleaze. Le phénomène puise ses sources dans un faisceau d’explications historiques, culturelles et conceptuelles, ayant trait aussi bien à la culture politique traditionnelle qu’au fonctionnement des services publics depuis les années 1980, à l’opacité du terme ou à l’absence de code constitutionnel régulant le comportement des élus. Si la création en 1995 de la commission Nolan sur les codes de la vie publique avait vocation à pallier cette lacune, elle n’a pas pour autant mis un terme définitif aux scandales et aux accusations de corruption, dont la perception par les électeurs aura toutefois des conséquences limitées non seulement sur le gouvernement de John Major mais aussi sur le comportement des acteurs politiques en Grande-Bretagne.

The Conservative Governments of John Major between 1990 and 1997 suffered from a serious disconnect between their professed moral views and the proliferation of financial and political scandals which were labelled “sleaze” by the media. This phenomenon can be explained by a wide range of historical, cultural and conceptual factors related to traditional political culture and the nature of public services since the 1980s, as well as a lack of clear definitions and constitutional provisions regulating parliamentary behaviour. Although the appointment of the Nolan Commission on Standards in Public Life in 1995 was meant to address these problems, it failed to put an end to scandals. However in the end, the perception of corruption by voters had only a limited impact, not only on John Major’s Government, but also on political behaviour more generally.

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