2013
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Agnès Alexandre-Collier, « Sleaze under John Major ou l’art de (dé)moraliser », Presses universitaires de Provence
Les gouvernements conservateurs de John Major de 1990 à 1997 ont souffert d’un décalage entre un discours de la morale et la multiplication des scandales politiques et financiers qualifiés par les médias de sleaze. Le phénomène puise ses sources dans un faisceau d’explications historiques, culturelles et conceptuelles, ayant trait aussi bien à la culture politique traditionnelle qu’au fonctionnement des services publics depuis les années 1980, à l’opacité du terme ou à l’absence de code constitutionnel régulant le comportement des élus. Si la création en 1995 de la commission Nolan sur les codes de la vie publique avait vocation à pallier cette lacune, elle n’a pas pour autant mis un terme définitif aux scandales et aux accusations de corruption, dont la perception par les électeurs aura toutefois des conséquences limitées non seulement sur le gouvernement de John Major mais aussi sur le comportement des acteurs politiques en Grande-Bretagne.