Les plaques aux aigles porteurs de guirlandes du théâtre d’Orange

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2014

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  • 20.500.13089/64i2
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Alain Badie et al., « Les plaques aux aigles porteurs de guirlandes du théâtre d’Orange », Presses universitaires de Provence


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Résumé Fr It

Le Musée d’Orange conserve trois plaques de marbre ornées d’aigles affrontés tenant dans leur bec une guirlande et dans leurs serres, un foudre. Dans l’état actuel, il s’agit d’une recomposition à partir de fragments épars. Un nouvel inventaire des fragments, complété par l’étude de ceux qui sont conservés au dépôt archéologique, ainsi qu’une série de dessins inédits de R. Amy permettent de reconstituer un nombre minimum de quatre plaques : en dépit d’un schéma de base commun à toutes les compositions, chacune est singulière et met en œuvre des variantes iconographiques combinant divers motifs « intercalaires », en nombre limité (instruments cultuels, type de foudre, type de guirlande). Si le motif de l’aigle tenant un foudre est courant sur les supports les plus variés depuis l’époque hellénistique, et fréquent dans l’iconographie funéraire d’époque impériale, l’association à des guirlandes est plus rare ; elle se rencontre en particulier sur trois autres séries issues de Gaule Narbonnaise, à Narbonne, Arles et Nîmes. Cette spécificité provinciale invite à s’interroger sur la signification et les contextes d’emploi spécifiques de ce décor ; les exemplaires d’Orange, dont la restitution au théâtre est probable, constituent un jalon important dans l’étude de sa diffusion.

Il Museo di Orange conserva tre lastre di marmo bianco decorate con aquile ghirlandofori che stringono negli artigli un fulmine. Nello stato attuale si tratta di una ricomposizione a partire di frammenti sparsi. Un nuovo inventario (completato tramite lo studio dei pezzi conservati nel deposito archeologico) e una serie di disegni inediti di Robert Amy consentono la ricomposizione di un minimo di quatro tavole; a partire di uno schema compositivo comune, ciascuna delle tavole presenta un’iconografia unica, proponendo delle varianti iconografiche risultanti della combinazione di un numero limitato di « motivi intercalati » (strumenti sacerdotali, fulmine, ghirlanda di frutta o di alloro). Il motivo dell’aquila stante su fulmine è frequente in contesti diversi sia in età ellenistica che in età imperiale, ma viene più raramente associato al motivo delle ghirlande; si riscontra invece su tre serie di tavole dalla Gallia Narbonensis (Arles, Nîmes e Narbona). Tale specificità provinciale invita ad interrogarsi sul significato e sui contesti specifici di apparizione di questo motivo; gli esemplari di Orange, la cui restituzione nel teatro è probabile, rappresentano una fase importante per lo studio della sua diffusione.

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