2017
Ce document est lié à :
https://hdl.handle.net/20.500.13089/6tf1
Ce document est lié à :
https://doi.org/10.4000/books.septentrion
Ce document est lié à :
info:eu-repo/semantics/altIdentifier/isbn/978-2-7574-2015-7
Ce document est lié à :
info:eu-repo/semantics/altIdentifier/isbn/978-2-7574-1803-1
info:eu-repo/semantics/restrictedAccess , https://www.openedition.org/12554
Jean-Claude Hocquet et al., « Usages et consommation du sel dans la République de Venise aux XVe et XVIe siècles », Presses universitaires du Septentrion
: Venise a conduit une politique d’unification territoriale en instituant peu à peu un prix unique du sel (sauf dans les territoires montagneux défavorisés et pauvres), en abandonnant le sel d’impôt (l’achat était libre et non contraint), en refusant de créer des privilégiés. Outre le sel de bouche pour l’alimentation quotidienne des populations, les plus importants débouchés étaient la conservation (produits de la pêche et de l’élevage, récolte d’olives) et les emplois industriels (tannerie, savonnerie, verrerie, raffinage des métaux précieux). Les éleveurs semi-nomades de la péninsule balkanique parsemaient leurs pâturages estivaux de sel noir (terreux) que leurs caravanes venaient chercher dans les ports vénitiens de la côte.