2012
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https://hdl.handle.net/20.500.13089/6tk8
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Blanchot a écrit deux chroniques sur Maurras dans L’Insurgé en 1937. C’est précisément là que le dissident d’extrême droite commence à trouver la voix qui sera la sienne. Il cesse d’être ventriloqué non seulement par la voix du Maître à penser, en lui rendant un hommage empoisonné, mais aussi par celle de la Jeune Droite, dont il ne reprend plus ici les tours rhétoriques habituels. En lieu et place, se distinguent les prémisses du désœuvrement, du neutre, du désastre, de la fascination, de l’amitié et du Chant des Sirènes. Le partage se fait départage : un idiome naît, c’est-à-dire une écriture et une pensée indissociables l’une de l’autre désormais.