2013
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https://hdl.handle.net/20.500.13089/6tnx
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https://doi.org/10.4000/books.septentrion
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André Benhaïm, « Poétique de l’insignifiance. Les anecdotes d’Albert Camus », Presses universitaires du Septentrion
Un an à peine après avoir commencé la rédaction de ses Carnets, Albert Camus y raconte une anecdote. Rien d’étonnant, dira-t-on. Sauf que ce n’est pas la sienne. L’anecdote de Camus est le récit même qu’il fait de l’anecdote de l’homme qui la lui a rapportée. En d’autres termes, son anecdote à lui, c’est l’anecdote d’un autre. Soyons clair : il s’agit là d’une des pages les plus obscures de l’œuvre. Une demi-page, en vérité. On l’écoutera donc intégralement :Soleil et mort. Le débardeur à la jambe...