2001
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Pierre Le Goïc, « Chapitre 12. À la reconquête du temps social : la renaissance d’un calendrier festif », Presses universitaires de Rennes
Si un Brestois avait douté de l’irréversibilité du temps cosmique, le sinistre lui en aurait administré une preuve douloureuse. Mais le temps humain est plus malléable : la création d’un temps cyclique, celui de manifestations itératives, contribue à former l’illusion d’une maîtrise de l’écoulement fatal. Emprisonner le temps dans la géométrie d’un calendrier permet de contrebattre une déréliction menaçant des Brestois qui avaient perdu nombre de leurs repères. Or on constate, dès 1945 mais surtout...