2008
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Franck Laurent, « Chapitre IV. Ambiguïtés de l’Empire : la souveraineté », Presses universitaires de Rennes
La souveraineté du Grand HommeLe trône en lui-même n’est qu’un assemblage de quelques bouts de bois recouverts de velours. Le trône c’est un homme, et cet homme, c’est moi.Napoléon Bonaparte .Au rebours du roi, moi pauvre au nom duquel se développe le pouvoir impersonnel de l’État, l’empereur hugolien est un moi fort, une figure du Grand Homme, dont l’action politique et historique est intensément personnalisée. Chez Hugo, avant l’exil, le système impérial relève souvent de cette souveraineté charismatique...