2006
Ce document est lié à :
https://hdl.handle.net/20.500.13089/81wy
Ce document est lié à :
https://doi.org/10.4000/books.pur
Ce document est lié à :
info:eu-repo/semantics/altIdentifier/isbn/978-2-7535-6556-2
Ce document est lié à :
info:eu-repo/semantics/altIdentifier/isbn/978-2-7535-0265-9
info:eu-repo/semantics/openAccess , https://www.openedition.org/12554
Claude Toczé et al., « Chapitre 7. De l’entre-deux-guerres à 1944, les Juifs boucs émissaires des partisans d’une « société bretonne uniraciale » », Presses universitaires de Rennes
En 1918, l’euphorie de la victoire, le retour des « poilus », la joie d’avoir repris les provinces perdues, mais aussi la conscience douloureuse du prix qu’il avait fallu payer pour cela, forgèrent, pour un temps, une mentalité nouvelle qui put faire croire à l’éradication de l’antisémitisme. Le patriotisme des Juifs était, cette fois, largement reconnu. La mort héroïque du rabbin Abraham Bloch, aumônier militaire, tué alors qu’il présentait un crucifix à un soldat mourant, avait été popularisée...