2011
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Philippe Gaboriau, « Cheval mécanique et vitesse nouvelle : le vélocipède du XIXe siècle », Presses universitaires de Rennes
« Comment concevoir aujourd’hui la surprise de l’apparition d’une machine à transporter ? Ce qui étonne, c’est qu’on puisse se mouvoir sur terre sans l’énergie depuis toujours indispensable, le cheval. »Un retour sur la naissance du vélocipède permet-il de mieux appréhender les prémices de l’âge industriel ? De mieux cerner cette accélération du mouvement qui nous presse et entraîne notre vision du monde ? Étymologiquement, le vélo c’est la vitesse. En 1818, le baron de Drais fait breveter, à Paris,...