2022
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https://hdl.handle.net/20.500.13089/82o5
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https://doi.org/10.4000/books.pur
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Erwan Le Gall, « Chapitre VI. Regarnir », Presses universitaires de Rennes
Émile Le Guen achève la lettre qu’il adresse le 21 décembre 1914 à sa mère, alors que le 47e RI occupe des tranchées dans les environs d’Arras, par cette formule : « Bloavez mad », soit « bonne année » en breton. De prime abord anodins, ces deux mots sont en réalité exceptionnels sous la plume de ce poilu qui non seulement écrit quasiment exclusivement en français mais, la plupart du temps, achève sa correspondance par des formules telles que « Tendres baisers à toutes », « Ton tout dévoué frère...