2018
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Odile Roynette, « La Grande Guerre et la fabrique de la terreur chez Céline », Presses universitaires de Rennes
À la mémoire de Pierre Laborie.Le 24 septembre 1914, près de quinze jours après la bataille de la Marne, un sous-officier de cavalerie de 20 ans, Louis-Ferdinand Destouches, décrivait en ces termes l’affrontement en cours sur le front occidental : « Le choc est terrible. L’agonie de cet empire [l’Empire allemand] est la chose la plus formidable que l’on ait jamais vue, je crois. » Cette observation, formulée à chaud, contenait déjà une part essentielle des impressions suscitées par le combat moderne...