La figure du sauveteur

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Date

2006

Discipline
Périmètre
Langue
Identifiants
  • 20.500.13089/81hb
  • info:eu-repo/semantics/altIdentifier/isbn/978-2-7535-3175-8
  • info:eu-repo/semantics/altIdentifier/isbn/978-2-7535-0285-7
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Frédéric Caille, « La figure du sauveteur », Presses universitaires de Rennes


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Le terme de « sauveteur » n’apparaît dans la langue française que vers 1816. Mais par-delà les différences de régimes et d’opinions politiques, l’État, la pédagogie morale, la presse de masse, les associations de bénévoles vont enraciner le type générique de l’individu secourable et courageux dans l’imaginaire civique de la France moderne. Au fil du xixe siècle, comme le montrent les récompenses officielles accordées, le sauveteur est le marin qui se porte au devant des naufragés, le marinier qui plonge vers celui qu’emporte le fleuve, le passant qui se jette au-devant de l’attelage emporté, le voisin qui pénètre dans la grange en flammes, le chef de gare qui bondit devant le train, l’agent de police ou le sapeur-pompier qui dépassent les limites de leur simple devoir. Pourtant le dévouement courageux ne préserve pas seulement de l’accident : il est un symbole, l’incarnation d’un héroïsme qui rassure sur la nature humaine, l’exemple incontesté de la plus totale générosité de soi. En s’appuyant sur de nombreuses archives, l’ouvrage de Frédéric Caille propose une histoire croisée des secours d’urgence et des procédures de valorisation des comportements remarquables. Il décrit l’émergence du citoyen secoureur comme identité personnelle et collective, et comme support à la fois de communion morale et d’expression de l’égale grandeur civique des individus.

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