Porous Places: Music in the (Late) Pleasure Gardens and Social Ambiguity

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2015

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  • 20.500.13089/8fiq
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XVII-XVIII

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Pierre Dubois, « Porous Places: Music in the (Late) Pleasure Gardens and Social Ambiguity », XVII-XVIII


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Résumé Fr En

On décrit souvent les jardins d’agrément londoniens du xviiie siècle comme des lieux de mixité sociale dans lesquels aucune hiérarchie n’existait entre les membres de la société policée et ceux des classes moyennes. La recherche récente a cependant mis en doute le degré d’« hybridation » sociale ou d’« intégration sociale » dans ces lieux. Le but de cet article est de se pencher sur la musique exécutée dans ces jardins (surtout Vauxhall) afin d’observer ce qu’elle peut révéler sur les goûts du public et la notion d’« inclusion » sociale. Nous suggérons que l’on peut interpréter les jardins comme des espaces de transition entre culture musicale savante et culture des classes moyennes, c’est-à-dire des lieux publics où la musique jadis réservée à l’élite sociale était apparemment rendue accessible à un public plus large mais, en conséquence, subissait une transformation graduelle, donnant ainsi lieu à l’essor d’un répertoire « médiocre », à l’intention des classes moyennes. D’un point de vue culturel, au-delà d’un effort de raffinement aristocratique de façade, l’écart entre l’élite sociale et les classes moyennes était comblé davantage en apparence qu’en réalité.

London eighteenth-century pleasure gardens have often been pictured as places of social mix where there was no hierarchy between members of polite society and the middling orders. Recent research has however cast doubt on the degree of social “hybridity” or “inclusive sociable interaction” in these resorts. The aim of this paper is to pay attention to the music performed in the pleasure gardens (mainly Vauxhall) to see what it may reveal about the public’s taste and the notion of social “inclusivity.” It is argued that the gardens can be interpreted as transitional places between high-brow and middle-brow musical cultures, that is, public spaces where the music formerly reserved for the social elite was apparently made accessible to a broader audience, but, as a consequence, underwent a gradual transformation, thus giving birth to a “medium” or “mediocre” repertoire. Culturally speaking, behind the façade of an effort towards aristocratic refinement, the gap between the elite and the middling sort of people was bridged more in appearance than substance.

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