2006
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https://doi.org/10.4000/1895.333
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Claire Chatelet, « Dogme 95 : un mouvement ambigu, entre idéalisme et pragmatisme, ironie et sérieux, engagement et opportunisme », 1895. Mille huit cent quatre-vingt-quinze
En mars 1995, Lars von Trier et Thomas Vinterberg créent le collectif Dogme 95 auquel se rallieront deux autres cinéastes danois, Søren Kragh-Jacobsen et Kristian Levring. Envisagé comme un « acte de sauvetage », le mouvement entend, selon ses propres termes « s’opposer à “certaines tendances” du cinéma actuel ». Si la majorité des commentateurs français l’ont considéré comme un canular sans conséquences, voire comme un simple coup marketing, il apparaît en réalité comme un phénomène complexe aux motivations et enjeux multiples et à l’impact certain. Suivant une démarche beaucoup plus réfléchie qu’il n’y paraît, Dogme 95 a su affirmer une véritable position distinctive dans le champ cinématographique. Cet article revient sur la genèse et le développement du Dogme, avant d’analyser son positionnement théorique à partir de son double texte fondateur (le manifeste Dogme 95 et le « Vœu de Chasteté »).