Pratiques funéraires dans le mégalithisme sénégambien : décryptages et révisions

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2013

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  • 20.500.13089/8ht8
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Résumé Fr En

À l’occasion de la fouille du site de Wanar, la reprise, dans une problématique anthropologique, de quelques documents anciens sur le mégalithisme sénégambien montre la complexité et la variabilité des pratiques funéraires. Des indices directs et indirects de constructions présentes autour du ou des cadavres profonds peuvent être interprétés comme de possibles « maisons des morts ». Dans au moins un cas, des arguments anthropologiques existent pour un maintien de l’accès à la structure funéraire. Des morts d’accompagnement sont présents dans certains monuments, mais cela ne semble pas être la majorité des cas rencontrés. Ailleurs, des fosses relativement étroites contiennent de nombreux corps « frais » déposés simultanément, avec une impos­sibilité d’identifier un sujet principal qui ­correspond peut être à une réelle absence. Pour d’autres cas encore, des ossements humains en position secondaire, situés dans de grandes fosses ou des fosses étroites de type silo, se superposent aux restes partiels et difficilement lisibles de sépultures primaires. Toutes ces observations nous amènent à élaborer de nouveaux modèles de fonctionnement pour ces structures funéraires.

Excavations in Wanar offers the opportunity to review, through old documents dealing with physical anthropology, the complexity and diversity of funerary practices in the Senegambian megalithism. Direct and indirect evidence of constructions around some of the bodies can be interpreted as possible ‘houses of the deaths’. In one case at least access could have been maintained long after the first burials. Accompanying deads, according tu the concept defined by A. Testart, are attested in some monuments but it doesn’t seem to be the more common. Elsewhere, ­narrow pits contain several bodies deposited at the same time without any main burial. Secondary deposits in large or silo like pits can also cover the partial rests of primary graves. Such observations lead us to develop new models of practices within these funeral structures.

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