Monolithes sculptés akwanshi/atal de la Cross River (Nigéria-Cameroun)

Fiche du document

Date

2021

Type de document
Périmètre
Langue
Identifiant
  • 20.500.13089/8hvg
Relations

Ce document est lié à :
info:eu-repo/semantics/reference/issn/2431-2045

Ce document est lié à :
info:eu-repo/semantics/reference/issn/1634-3123

Ce document est lié à :
https://hdl.handle.net/20.500.13089/8hzv

Ce document est lié à :
https://doi.org/10.4000/aaa.3024

Organisation

OpenEdition

Licences

info:eu-repo/semantics/openAccess , https://creativecommons.org/licenses/by-nc/4.0/


Résumé Fr En

La tradition des monolithes akwanshi/atal semble s’être développée sur les traces d’un fond régional commun de civilisation mégalithique de l’âge du fer ancien, auquel répond une assimilation des normes de la sculpture en bois et des arts du corps ; ceci en lien avec la mise en place vers le xvie siècle des institutions initiatiques et des rites agraires du groupe ikom. Aussi exceptionnels en Afrique que les monolithes phalliques sculptés d’Éthiopie et du Mali, ces monuments, plus ou moins difficiles à déplacer, n’ont pourtant cessé d’être prisés sur le marché international de l’art et d’alimenter les musées. Collectés dans des conditions souvent illégales, en relation avec les crises sécuritaires comme celles du Biafra, les akwanshi/atal posent différents problèmes de recherche comme ceux des contextes et conditions archéologiques de production, du sens des représentations dans la mémoire collective des groupes ethniques in situ, et des attributions et classifications stylistiques. Parallèlement à une synthèse des connaissances sur le sujet, cette étude propose une analyse diachronique des styles, à partir de trois séquences chrono-morphologiques, et un examen de la patrimonialisation locale et des collections internationales.

The tradition of Akwanshi/Atal monoliths seems to have developed in the footsteps of a common regional background of ancient Iron Age megalithic civilization, showing also an assimilation of the standards of wood sculpture and body arts, in link to the establishment around the 16th century of initiatory institutions and agrarian rites of the Ikom group. As exceptional in Africa as the sculpted phallic monoliths of Ethiopia and Mali, these monuments, more or less difficult to move, have nevertheless continued to be prized on the international art market and to fuel museums. Collected in often illegal conditions, in relation to security crises such as those in Biafra, research on the akwanshi/atal poses many problems: that of the archaeological contexts and conditions of production, that of the meaning of representations in the collective memory of ethnic groups in situ, and that of stylistic attributes and classifications. Based on a synthesis of knowledge on the subject, this study offers a diachronic analysis of styles, and an examination of local heritage and international collections.

document thumbnail

Par les mêmes auteurs

Sur les mêmes sujets

Sur les mêmes disciplines