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Michel Nassiet, « Anne de Bretagne et l’exercice du pardon », Annales de Bretagne et des pays de l’Ouest
Anne de Bretagne exerça le droit de grâce en chacun de ses trois statuts. La jeune duchesse (1488-1491) octroya des lettres de pardon à l’instar de ses prédécesseurs. Puis elle a exercé le privilège des reines de France qui consistait, à l’occasion d’une première entrée en un lieu, à faire délivrer les prisonniers. Une lettre de 1501, enregistrée dans un bailliage, explique pourquoi ses lettres ne sont pas enregistrées à la Grande chancellerie : elle les faisait écrire par un de ses secrétaires et sceller de son propre sceau. Enfin, à des sujets bretons, il est arrivé à la reine-duchesse de décider elle-même d’accorder son pardon, en toute souveraineté, puis d’en faire expédier la lettre… au nom du roi ; elle l’a fait avec une extrême prudence, le vendredi saint, en l’honneur de la Passion.