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Hervé Duval, « Quelle est la place des sites fortifiés dans les échanges maritimes de la façade Manche-Atlantique à la fin de l’âge du Fer ? », Annales de Bretagne et des pays de l’Ouest
À la fin de l’âge du Fer, les échanges maritimes ont une importance considérable pour les peuples établis le long de la façade Manche-Atlantique. Si ces derniers ont parfois été mentionnés à travers les textes antiques, ce sont principalement les découvertes archéologiques qui ont permis de reconsidérer leur existence au cours des derniers siècles avant notre ère. Les sites dotés de fortifications se retrouvent de manière quasi-systématique à des points hautement stratégiques, peut-être de manière à contrôler, à organiser et à maintenir des routes commerciales à petite et longue distance. En effet, ils s’imposent comme autant de points de passages obligés ou de relais pour les navigateurs, même si d’autres fonctions s’y ajoutent également. Leurs systèmes défensifs – longtemps demeurés comme les seuls éléments reconnus du point de vue archéologique – manifestent la volonté de maintenir un contrôle et une autorité sur les hommes et les biens qui y ont transité, objets d’enrichissement et de convoitise.