2016
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Dominique Lestel, « Laisser vivre les machines », Les actes de colloques du musée du quai Branly Jacques Chirac
À partir de la deuxième moitié du XXe siècle, un ensemble croissant de créatures se développent moins selon des processus évolutionnistes classiques qu’en fonction de compromissions perturbantes et d’irritations fécondes avec les technologies humaines. En émerge entre autres choses une vision des êtres vivants à la deuxième personne très différente des biologies à la troisième personne que nous connaissions jusque-là. D’où la possibilité d’adopter une pluralité de théories du vivant, plus ou moins compatibles les unes avec les autres, mais susceptibles de cohabiter sans s’agresser mutuellement pour autant. Une façon d’assumer le fait que le vivant est un phénomène qui déborde toujours les théories qu’on peut en faire.