Geneviève Calame-Griaule et les archives

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2015

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  • 20.500.13089/9b9k
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Marie-Dominique Mouton et al., « Geneviève Calame-Griaule et les archives », Journal des africanistes


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Cet article part de deux fonds d’archives pour porter un regard croisé sur l’action ou le parcours d’une célèbre ethnolinguiste. Au début des années 1990, Geneviève Calame-Griaule a déposé les archives de son père au laboratoire d’ethnologie et de sociologie comparative de Nanterre. En faisant ce choix, elle a non seulement amorcé un mouvement encore balbutiant de sauvegarde et de valorisation des archives des ethnologues, mais elle a également encouragé une réflexion épistémologique sur les pratiques de notation des premiers ethnographes. Ses propres archives, encore en cours de traitement, ont aujourd’hui rejoint le LESC. Une première analyse permet d’ores et déjà d’en évaluer la richesse et l’importance pour l’histoire de la discipline. Mises en regard avec le fonds Marcel Griaule, elles offrent une vision éclairante de l’évolution des méthodes d’enquête et témoignent des mutations de la discipline entre les années d’après-guerre et la fin du XXe siècle. Mais avant tout, ces archives permettent de dresser en filigrane le portrait d’une femme qui, tout en honorant la mémoire de son père, a su, dès ses premières missions, s’affranchir de sa tutelle intellectuelle pour concevoir une recherche très personnelle.

On the basis of two anthropological archives, this article offers a fresh perspective on the professional career of a famous ethnolinguist. In the early 1990s, Geneviève Calame-Griaule made an initial deposit of her father’s ethnographic archives in the Laboratoire d’ethnologie et de sociologie comparative (Nanterre). In doing so, she not only initiated a movement towards collecting and preserving anthropological archives which is still in its infancy today, but also encouraged epistemological study of the archival material of early French ethnographers. Her own materials have been now transferred to the archival deposit of the LESC and are still being processed. An initial study demonstrates the wealth of these documents and their importance for the history of anthropology. Studied in connection with Marcel Griaule’s field notes, her own archival records bring to light changes in data collection and the evolution of anthropological topics from the post-war period through to the end of the twentieth century. But above all, these archives sketch a portrait of a woman who, while deeply invested in the preservation of her father’s memory, simultaneously managed to escape from his scientific tutelage from her very first fieldwork onwards, and went on to set up and develop a very personal research method.

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