2017
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https://doi.org/10.4000/africanistes.5175
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Christian Lallier, « Le cadre théâtral chez Jean Rouch : des Maîtres fous à l’ethnofiction », Journal des africanistes
Quels liens peut-on trouver entre les Maîtres fous et les ethnofictions de Jean Rouch ? Entre la cruauté du culte hauka et la fable légère de Petit à petit ? On a pu penser que la violente réaction de Marcel Griaule découvrant Les Maîtres fous avait modifié la trajectoire de cinéaste de Jean Rouch. Pas si sûr, pas si simple. En fait, tout se passe comme si Jean Rouch avait trouvé dans le cadre théâtral des représentations sociales une façon de contrer la pensée coloniale de l’époque : à cet égard, les membres de la secte hauka se révèlent en maîtres (pas si fous)... de la performance théâtrale. L’article s’attache à décrire comment Rouch s’emploie à inverser le cadre social de la situation coloniale en un cadre théâtral, montrant que Le Caporal de garde et Damouré ne sont pas si éloignés l’un de l’autre...