D’actifs relais administratifs du pouvoir exécutif. Les 32 bureaux d'intendance à la fin du XVIIIe siècle

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2003

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  • 20.500.13089/9d45
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René Grevet, « D’actifs relais administratifs du pouvoir exécutif. Les 32 bureaux d'intendance à la fin du XVIIIe siècle », Annales historiques de la Révolution française


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Résumé Fr En

À la fin du XVIIIe siècle, l'administration des intendants dans les provinces occupait un peu plus de 2 000 personnes parmi lesquelles 420 environ étaient employées aux tâchés administratives dans les 32 bureaux d'intendances. Quoique modeste et souvent logée à l'étroit, cette administration s'est davantage structurée pour effectuer un labeur de plus en plus considérable. La décision, la gestion et la médiation, telle était la triple articulation d'une activité qui dérivait de la large sphère d'attributions des commissaires départis. Les bureaux étaient ainsi récepteurs, émetteurs et conservateurs d'une masse croissante de paperasserie administrative. Pour Tocqueville, une telle administration qui reflétait l'opprobre de la centralisation ne pouvait être qu'inefficace et néfaste. Malgré tout le respect qu'on doit aux grandes figures, on peut tempérer ce verdict tocquevillien. Les bureaux d'intendance, loin d'apparaître comme l'émanation d'une bureaucratie aveugle et arbitraire, ont contribué à réguler la centralisation et favorisé l'intégration des provinces dans une entité nationale.

Active Administrative Relays of the Executive: the 32 Intendancy Bureaus in Late 18th Century FranceIn the late 18th century, the intendants' work-force in the French provinces comprised some 2 000 or more persons among whom about 420 were involved in administrative duties in the 32 bureaus. Though modest in size and often ill-housed, this service was able to adapt itself to an ever-increasing work-load. Decision-making, management and mediation, such was the triad of tasks allotted the commissioners in their broad terms of reference. The bureaus were thus receiving, issuing and filing a growing mass of paper and generating red tape. For Tocqueville, such a service, which reflected all the ills of centralization, was bound to prove inefficient and harmful. With all due respect to such an authority, the Tocquevillian verdict can be scaled down. The intendants' bureaus, far from appearing as an offshoot of blind and arbitrary bureaucracy, contributed to orderly centralization and favoured the integration of the provinces into a national entity.

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