Catharine Macaulay et Mary Wollstonecraft. Deux femmes dans le débat sur la Révolution française en Angleterre

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2006

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  • 20.500.13089/9d90
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Marie-Odile Bernez, « Catharine Macaulay et Mary Wollstonecraft. Deux femmes dans le débat sur la Révolution française en Angleterre », Annales historiques de la Révolution française


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En Angleterre, deux femmes se sont engagées très tôt dans le débat sur la Révolution française suscité par la parution des Réflexions sur la Révolution de France d’Edmund Burke. De tendance radicale et attachées au primat de la raison, Catharine Macaulay et Mary Wollstonecraft attaquèrent l’argumentation de Burke et défendirent les progrès que représentait la Révolution. La contribution de Mary Wollstonecraft, qui vécut d’ailleurs en France de 1792 à 1795, est particulièrement remarquable en ceci qu’elle révèle les difficultés de la prise de parole publique pour les femmes à cette époque, désireuses de montrer leur raison, mais associant toujours cette raison à une part masculine de leur être – le féminin étant considéré comme guidé par le sentimentalisme en vogue à l’époque, les passions et l’imagination.

Catharine Macaulay and Mary Wollstonecraft. Two Women and the Debate of the French Revolution in Britain. In England, two women participated very early in the debate on the French Revolution aroused by the publication of Edmund Burke’s Reflections on the Revolution in France. Politically radical, and attached to the primacy of reason, Catharine Macaulay and Mary Wollstonecraft attacked Burke’s argument and defended the progress that the Revolution represented. The contribution of Mary Wollstonecraft , who lived in France from 1792 to 1795, is particularly remarkable in the sense that it reveals the difficulties of women in this period to acquire a public voice — women always eager to display their rationality, even though they associating it with the masculine side of their personalities —the feminine element perceived as guided by sentimentality then in vogue, by passions and imagination.

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