Honneur ou déshonneur ?

Fiche du document

Date

2020

Discipline
Type de document
Périmètre
Langue
Identifiant
  • 20.500.13089/9gjs
Relations

Ce document est lié à :
info:eu-repo/semantics/reference/issn/2260-2941

Ce document est lié à :
info:eu-repo/semantics/reference/issn/0181-0448

Ce document est lié à :
https://hdl.handle.net/20.500.13089/9h88

Ce document est lié à :
https://doi.org/10.4000/alsace.4258

Organisation

OpenEdition

Licences

info:eu-repo/semantics/openAccess , https://creativecommons.org/licenses/by-sa/4.0/



Citer ce document

Georges Bischoff, « Honneur ou déshonneur ? », Revue d’Alsace


Partage / Export

Résumé Fr En De

Aux yeux de leurs contemporains, le bailli bourguignon Pierre de Hagenbach ou des « chevaliers brigands » comme les frères Heinrich et Reinhard Mey von Lambsheim sont des figures du déshonneur. La réprobation dont ils font l’objet est fortement médiatisée ; elle s’inscrit dans la durée. Mais la tyrannie imputée au premier ou les forfaits des seconds sont-ils vraiment contraires à l’honneur nobiliaire ? Le discrédit qui s’attache à leurs entreprises ne procède-t-il pas plutôt du triomphe de leurs ennemis ? L’honneur de la chevalerie est le fruit des circonstances : la gloire, la vaillance et la dignité sont subordonnées à la réussite. C’est une valeur utilitaire.

In their contemporaries’ eyes the Burgundian bailiff Pierre de Hagenbach or the «robber barons» such as the brothers Heinrich and Reinhard Mey von Lambsheim were archetypes of dishonour. Their long lasting condemnation was consequently massively popularized. But did the former’s supposed tyranny and the latter’s crimes committed really contradict noblemen’s honour? Or were they rather enterprises discredited by their enemies’ triumph? The honour of knights varies according to circumstances, their glory, bravery and dignity all depend on their victories. They all have a utility function. (trad. P. B.).

In den Augen ihrer Zeitgenossen waren der burgundische Landvogt Peter von Hagenbach oder Raubritter, wie die Brüder Heinrich und Reinhard Mey von Lambsheim, Figuren der Schande. Die Missbilligung, die sie erfuhren, fand ein breites und lang andauerndes Echo in der Öffentlichkeit. Aber waren die Tyrannei, die dem ersten zugeschrieben wurde, oder die Untaten der beiden anderen wirklich im Wiederspruch zum adeligen Ehrverständnis? Lag der Tadel, der auf ihre Taten fiel, nicht viel eher am Sieg ihrer Feinde? Die Ehre der Ritterschaft war das Ergebnis der Umstände: Ruhm, Tapferkeit und Würde waren vom Erfolg abhängig. Die Ehre wurde auch an ihrem Nutzwert gemessen. (trad. R. S.).

document thumbnail

Par les mêmes auteurs

Sur les mêmes sujets

Sur les mêmes disciplines