2020
Ce document est lié à :
info:eu-repo/semantics/reference/issn/2109-9405
Ce document est lié à :
info:eu-repo/semantics/reference/issn/1952-8108
Ce document est lié à :
https://hdl.handle.net/20.500.13089/9o4a
Ce document est lié à :
https://doi.org/10.4000/anneemaghreb.6151
info:eu-repo/semantics/openAccess , https://creativecommons.org/licenses/by-nc-sa/4.0/
Anna Grasso, « L’intégration politique des islamistes tunisiens via les syndicats », L’Année du Maghreb
En Tunisie, après la révolution du 14 janvier 2011, le parti Ennahdha s’est imposé comme acteur majeur de la politique tunisienne. L’objectif de cette publication est d’examiner l’évolution des relations de ce parti avec le champ syndical tunisien avant et après la révolution. Ainsi, nous avons étudié le rapport du parti islamiste avec deux centrales syndicales et les syndicats d’imâms qui y sont affiliés. Ces deux centrales sont : l’Union générale tunisienne du travail (UGTT) – principale centrale syndicale du pays créée en 1946 – et l’Organisation Tunisienne du Travail (OTT) – centrale syndicale créée en 2013, proche de l’idéologie islamiste. Cette analyse permet de constater les difficultés et les raisons de l’échec d’Ennahdha à avoir une véritable influence dans le champ syndical tunisien.