Traces et empreintes des projets fonciers dans la commune de Gandon (Sénégal). Récits et matérialités du passé du développement

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2022

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  • 20.500.13089/9u0s
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Sambou Ndiaye, « Traces et empreintes des projets fonciers dans la commune de Gandon (Sénégal). Récits et matérialités du passé du développement », Anthropologie & développement


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Valorisant une entrée par les évocations mémorielles, l’objet de cette réflexion est double. D’une part, partir de la description de l’itinéraire des interventions sur le foncier dans la commune de Gandon pour analyser le degré de valorisation des projets antérieurs. D’autre part, repérer les traces et empreintes des projets fonciers en vue d’analyser leur degré d’appréciation et d’appropriation territoriale. Si l’évocation mémorielle constitue un acte de réinterprétation, elle peut également éclairer sur le ressenti des acteurs, voire les logiques d’acteurs, toutes choses par ailleurs renseignant sur le déroulement des faits ainsi que sur leur mode d’appropriation sociale. Combinant démarche historique, socio-anthropologique, cognitive et analyse des acteurs, l’article s’appuie sur des entretiens semi-structurés, des récits individuels et collectifs, l’observation et la revue documentaire, en vue de trianguler diverses catégories d’acteurs à interroger. Les résultats renseignent sur le fait que les évocations mémorielles relatent certes des expériences personnelles et collectives, mais témoignent surtout de levier de réinterprétation de la réalité, de reconstruction du projet et d’évaluation de l’action. Les traces et empreintes des projets se superposent sur les communautés et les territoires sans que leur mise en cohérence et la valorisation cumulative de leurs acquis ne soient garanties.

This article, which highlights a point of entry through evocations of memory, has a twofold purpose. The first is to start out from a description of the land interventions route in the municipality of Gandon in order to analyse the level of valuation of previous projects. The second is about identifying the traces and imprints of land projects in order to analyse their level of territorial appreciation and ownership. Although the evocation of memory is an act of reinterpretation, it can also shed light on stakeholders’ feelings, or even their logics, all of which inform us about both the course of events and their social ownership mode. Combining a historical, socio-anthropological, and stakeholder analysis approach, the article uses data collected from semi-structured interviews, individual and collective stories, observation and a documentary review, in a bid to triangulate various categories of actors to be questioned. The outcomes tell us that while evocations of memory undoubtedly report personal and collective experiences, they testify above all to the leverage of reinterpretations of reality, reconstructions of a project, and evaluations of action. The traces and imprints of projects overlap into communities and territories without their consistency and the cumulative valuation of their achievements being assured.

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