D’un sublime post-apocalyptique

Fiche du document

Date

2010

Type de document
Périmètre
Langue
Identifiant
  • 20.500.13089/9w3n
Source

Appareil

Relations

Ce document est lié à :
info:eu-repo/semantics/reference/issn/2101-0714

Ce document est lié à :
https://hdl.handle.net/20.500.13089/9weo

Ce document est lié à :
https://doi.org/10.4000/appareil.1069

Organisation

OpenEdition

Licences

info:eu-repo/semantics/openAccess , https://creativecommons.org/licenses/by-nc-nd/4.0/



Sujets proches Es

Sublime, Lo

Citer ce document

Richard Bégin, « D’un sublime post-apocalyptique », Appareil


Partage / Export

Résumé 0

28 Days Later de Danny Boyle fait partie de ces films post-apocalyptiques présentant un monde « désastré » et dans lequel tentent de survivre quelques individus miraculeusement épargnés. Bien que ces récits de survivance plongent parfois dans un évident messianisme idéologique, ils n’offrent pas moins dès les premières scènes l’image d’un monde vide n’ayant pour seul horizon temporel un présent contemporain de lui-même. L’évacuation, la dispersion, l’errance et le désordre ne sont que quelques exemples de ce qui fait « image » d’un monde post-apocalyptique et de ce que je nommerai ici les figures du présentisme. Une analyse figurale des premières minutes du film de Boyle nous permettra, d’une part, d’y saisir les figures du présentisme, et, d’autre part, d’expliquer en quoi ces figures relèvent du sublime. Ce sublime post-apocalyptique révèle en outre la clé d’une éventuelle esthétique du cinéma contemporain, en ceci qu’il éveille un imaginaire du temps présent, exprimable au travers les figures du dessaisissement et les images d’un mode empli de rémanences et d’appréhensions, de mémoires et d’anticipations.

document thumbnail

Par les mêmes auteurs

Sur les mêmes sujets

Sur les mêmes disciplines