2012
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Cristina Gonçalves-Buissart et al., « Les habitats ruraux du haut Moyen Âge en Seine-Saint-Denis. État des lieux », Archéopages
Les vestiges du haut Moyen Âge de Seine-Saint-Denis sont très abondants et permettent d’esquisser une synthèse de l’évolution des villages. Tremblay-en-France possède les sites les plus riches en fours domestiques, en excellent état. Les fonds de cabane, auxquels se trouvent associés des foyers, étaient le plus souvent à deux poteaux axiaux ou à quatre poteaux corniers. Les sépultures se concentraient principalement en nécropoles sauf quelques rares sépultures isolées. Concernant l’architecture, les édifices à poteaux étaient peu nombreux et les édifices de culte reconnus, extrêmement rares, étaient vraisemblablement en bois, hormis trois édifices assurément maçonnés. Les bâtiments en bois étaient structurés avec des poteaux et clayonnés, tandis que la couverture la plus fréquente était en chaume ou en roseau. La céramique et la faune ne présentent pas de spécificité, sauf un tesson issu des productions dites de Tating. D’après les fouilles, les villages étaient presque exclusivement des fondations faites à l’époque mérovingienne voire carolingienne, placées en bordure d’axes routiers (Bondy, Gagny) ou le long d’un cours d’eau (Stains, La Courneuve, Saint-Léger). Les paroisses se sont développées en réseau et, à partir des XIe-XIIe siècles, les habitations se sont cristallisées en villages.