2012
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Fabrice Pons et al., « Des tombes chasséennes attestées dans le Toulousain », Archéopages
Jusqu’à récemment, la quasi-totalité des sépultures chasséennes découvertes dans le Toulousain provenait de structures en réemploi dont la fonction initiale n’était pas funéraire. En 2008, pour la première fois, une véritable aire d’inhumation a été mise au jour à Sauzas sur la commune de Blagnac (Haute-Garonne). La présence de six sépultures isolées, dotées d’aménagements funéraires composés d’un loculus, aménagé d’une structure rigide en matériaux périssables et recouvert d’un tertre en galets, constitue une originalité dans le Chasséen garonnais. Les tombes, riches en mobilier d’accompagnement, sont datées entre 4050 et 3650 avant notre ère. Leur découverte renouvelle considérablement les données jusque-là disponibles et remodèle la perception que l’on pouvait avoir des pratiques funéraires du Chasséen garonnais. Elle relance notamment la question de la variété des modes d’inhumations existant à cette période et dont il apparaît clairement que le type le mieux documenté jusqu’à présent, dans le Toulousain, celui des sépultures dans des structures excavées en réemploi, ne traduit probablement pas la pratique la plus fréquente des populations du Néolithique moyen.