De la détection des structures fugaces à la reconnaissance d’un système funéraire : les fosses à résidus de combustion de l’âge du Bronze

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2012

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  • 20.500.13089/a10p
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Isabelle Le Goff et al., « De la détection des structures fugaces à la reconnaissance d’un système funéraire : les fosses à résidus de combustion de l’âge du Bronze », Archéopages


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Avec la mise en place, au cours de l’âge du Bronze, de systèmes funéraires qui se fondent sur la crémation apparaissent, en parallèle à l’ensevelissement d’os brûlés, d’autres types de dépôts constitués de résidus de combustion (charbons, cendres, pierres et terre thermo-altérées…). Ils revêtent une importance particulière pour l'entité Manche-Mer du Nord, constituant l’un des traits funéraires caractéristiques. Sur le plan géographique, les découvertes qui se sont accélérées ces 20 dernières années, ont révélé le caractère ample du phénomène, puisque sont concernées, à la fin du Bronze moyen et surtout au Bronze final, les régions allant des Flandres à la Normandie, le Centre, l'Île-de-France et la Champagne ; cela représente un corpus non négligeable d’ensembles funéraires marqués par une forte prédominance, voire l'exclusivité dans certains cas, de structures à restes de combustion. Ce n’est que récemment qu’elles sont reconnues et considérées comme les témoins d’activités sépulcrales. Cette lente intégration dans le discours archéologique s’explique par une triple pénalité : des vestiges fugaces difficiles à détecter lors des opérations de diagnostic, une identification non intuitive de leur fonction, et des gestes funéraires qui donnent peu de prise à l’analyse archéologique.

With the advent, during the Bronze Age, of funerary practices based on cremation rites, types of deposits other than the deposition of burnt bones appear, consisting of residues from fires (e.g. charcoal, ash, heat-altered stones and soil). They seem to be particularly numerous in the Channel-North Sea zone, representing one of its characteristic funerary elements. In terms of distribution, the last two decades have seen many new discoveries revealing the wide spread of a phenomenon which, during the later Middle Bronze Age and especially the Late Bronze Age, becomes current in a region extending from Flanders to Normandy, central France, the Île-de-France and the Champagne; this represents a considerable number of funerary assemblages marked by the strongly dominant, if not exclusive, presence of features containing the remains of fires. These have been recognised and interpreted as evidence for funerary activity only recently. Such slow recognition within the archaeological discourse is due to three negative aspects: the ephemeral traces are difficult to detect during evaluations, their identification is counter-intuitive, and the funerary practices are not conducive to archaeological analysis.

Con la adopción de sistemas funerarios basados en la cremación durante la Edad del Bronce, aparecen enterrados junto a los huesos quemados otros tipos de depósitos formados por residuos de combustión (carbones, cenizas, piedras y tierra termoalterada…). Estos depósitos son de especial importancia para la entidad cultural del área Mancha-mar del Norte, pues reflejan aspectos característicos de las prácticas funerarias. En cuanto a la geografía, con la aceleración de los hallazgos durante los últimos veinte años se ha revelado la amplitud del fenómeno, que abarcaba las regiones de Flandes, Normandía, Centro, Isla de Francia y Champaña hacia fines del Bronce medio y, sobre todo, en el Bronce final. Esto representa un importante acervo de conjuntos funerarios marcados por un fuerte predominio —o incluso la exclusividad, en algunos casos— de estructuras con restos de combustión. Recién en los últimos años se han tomado en cuenta estos vestigios como testimonios de actividades sepulcrales. Esta lenta incorporación al discurso arqueológico se explica por tres factores: el carácter efímero de estos vestigios, difíciles de detectar durante las operaciones de diagnóstico; una identificación no intuitiva de su función; y gestos funerarios que escapan al análisis arqueológico.

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