2012
Ce document est lié à :
info:eu-repo/semantics/reference/issn/2269-9872
Ce document est lié à :
info:eu-repo/semantics/reference/issn/1622-8545
Ce document est lié à :
https://hdl.handle.net/20.500.13089/a1ad
Ce document est lié à :
https://doi.org/10.4000/archeopages.436
info:eu-repo/semantics/openAccess , https://creativecommons.org/licenses/by-nc-nd/4.0/
Isabelle Le Goff et al., « De la détection des structures fugaces à la reconnaissance d’un système funéraire : les fosses à résidus de combustion de l’âge du Bronze », Archéopages
Avec la mise en place, au cours de l’âge du Bronze, de systèmes funéraires qui se fondent sur la crémation apparaissent, en parallèle à l’ensevelissement d’os brûlés, d’autres types de dépôts constitués de résidus de combustion (charbons, cendres, pierres et terre thermo-altérées…). Ils revêtent une importance particulière pour l'entité Manche-Mer du Nord, constituant l’un des traits funéraires caractéristiques. Sur le plan géographique, les découvertes qui se sont accélérées ces 20 dernières années, ont révélé le caractère ample du phénomène, puisque sont concernées, à la fin du Bronze moyen et surtout au Bronze final, les régions allant des Flandres à la Normandie, le Centre, l'Île-de-France et la Champagne ; cela représente un corpus non négligeable d’ensembles funéraires marqués par une forte prédominance, voire l'exclusivité dans certains cas, de structures à restes de combustion. Ce n’est que récemment qu’elles sont reconnues et considérées comme les témoins d’activités sépulcrales. Cette lente intégration dans le discours archéologique s’explique par une triple pénalité : des vestiges fugaces difficiles à détecter lors des opérations de diagnostic, une identification non intuitive de leur fonction, et des gestes funéraires qui donnent peu de prise à l’analyse archéologique.