2008
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Luc Jallot, « Archéologie et diversité culturelle », Archéopages
La préservation des sociétés humaines et de leur histoire est fortement liée à la diversité biologique et culturelle qu’elles maintiennent, accroissent ou réduisent. En Europe, depuis 1955, les sites archéologiques sont considérés « comme expression du patrimoine architectural », lui-même défini comme « une expression irremplaçable de la richesse et de la diversité du patrimoine culturel ». Mais ni l’expression « patrimoine archéologique » ni le mot « archéologie » n’apparaissent dans les conventions de l’Unesco. On ne les retrouve jamais au titre des patrimoines matériel et immatériel alors que l’archéologie produit des connaissances nécessaires à l’expression d’une identité culturelle, et contribue ainsi à enrichir ces patrimoines. L. Jallot donne, entre autres, l’exemple du Somaliland, où une équipe d’archéologues a mis au jour des peintures rupestres du IIIe millénaire avant notre ère. Grâce à cette découverte exceptionnelle, le Somaliland a pu s’afficher comme détenteur d’une histoire riche et ancienne. Diversité culturelle et diversité archéologique n’impliquent donc pas uniquement des problématiques scientifiques ou institutionnelles mais traitent également d’éthique et de principe démocratique.