2018
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Denis Maréchal, « Les fermes gauloises et antiques de la moyenne vallée de l’Oise », Archéopages
Les fouilles préventives menées depuis 30 ans dans la moyenne vallée de l’Oise, livrent une trentaine d’habitats ruraux de La Tène moyenne/finale et du Haut Empire. Or malgré la multiplication des sites, le nombre de bâtiments ne croît pas de manière exponentielle. À l’exception des greniers à 4/6 poteaux et des nuages de poteaux, les traces des édifices (sablières, solins) restent rares et souvent mal conservés. Il faut donc pour distinguer en particulier les éventuelles maisons, recourir à la mise en évidence de rejets préférentiels dans les fossés. En effet, la cartographie de la distribution des dépôts, leurs volumes, leurs associations, et la présence de certains mobiliers permet de déduire et d’interpréter les habitants. Ce constat implique surtout une fossilisation rapide des dépôts et une absence de curage. De ce fait, il est plus complexe d’interpréter les sites gallo-romains dont la durée de vie est nettement plus élevée que ceux gaulois. Le recours à des architectures peu ancrées dans le sol comme les tranchées de fondation ou sablières basses pose aussi la question sur une mode, un usage ou un marqueur de statut. De même les caves, celliers et autres vides sanitaires, qui traduisent la présence de maisons, ne sont-ils pas aussi un signe de rang hiérarchique ? Enfin le passage tardif à une architecture sur solin avec des pierres pose aussi des questions.