Le patrimoine archéologique amérindien des Petites Antilles en bord de mer. Enjeux et urgences

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2023

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  • 20.500.13089/a17v
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Dominique Bonnissent et al., « Le patrimoine archéologique amérindien des Petites Antilles en bord de mer. Enjeux et urgences », Archéopages


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Le boom des gisements de la période mésoindienne, découverts essentiellement le long des rivages, fut amorcé lors des premières fouilles extensives dans les années 2000. La mise en œuvre de décapages en aire ouverte sur de grandes surfaces permettait de disposer d’une vision spatiale des sites et d’accéder à la compréhension des activités. La réflexion sur des sujets connexes a contribué à une intégration des données paléoenvironnementales, notamment sur les modifications du climat et l’exploitation des ressources de faune. Les données acquises et consolidées ont conduit à faire reculer de près de mille ans la date initiale du peuplement du nord des Petites Antilles (dès 3400 av. notre ère à Saint-Martin). La période néoindiennne (seconde vague migratoire à partir de 400 av. notre ère), attractive par sa production de céramique, était mieux connue. Mais bien des aspects restent à étudier, dont les pratiques anthropophages. Tous ces sites sont déjà en danger ; la remontée générale du niveau marin engagée depuis de début de l’Holocène, l’augmentation de la fréquence d’événements cycloniques majeurs, la destruction des barrières coralliennes et le développement d’installations touristiques, aggravent l’érosion littorale et menacent le patrimoine archéologique côtier des Petites Antilles.

The boom in Meso-Indian period sites, discovered essentially along the seashore, began during the first large-scale and extensive excavations in the 2000s. The implementation of surface scrapings in large surface open areas has enabled archaeologists to gain a spatial vision of sites and facilitated a comprehension of activities carried out in the past. Thought on related subjects has contributed to the integration of palaeo-environmental data, in particular concerning climate change and the exploitation of faunal resources. Data retrieved and consolidated have pushed back the initial date of settlement of the Lesser Antilles (as from 3400 BCE on the island of Saint-Martin). The Neo-Indian period (marked by a second migratory wave as from 400 BCE), attractive because of its pottery production, was better known. Yet many practices remain to be studied, including cannibalism. All these sites are already in danger; the rise in sea levels beginning in the early Holocene, the increase in the frequency of major cyclone events, the destruction of coral barrier reefs and the development of installations and complexes for tourism aggravate coastal erosion and threaten the coastal heritage of the Lesser Antilles.

En la primera década de los años dos mil, el auge de los yacimientos del período mesoindio —descubiertos principalmente a lo largo de los bordes costeros— se inició con las primeras excavaciones extensivas. Las operaciones de decapado a cielo abierto sobre amplias superficies permitió disponer de una visión espacial de los yacimientos y comprender mejor las actividades que allí se desarrollaban. La reflexión sobre temas afines contribuyó además a integrar los datos paleoambientales, particularmente aquellos sobre las modificaciones del clima y la explotación de los recursos faunísticos. Los datos recabados y consolidados han permitido retroceder en cerca de mil años la fecha inicial del poblamiento del norte de las Antillas Menores (desde el año 3400 antes de nuestra era en San Martín). El período neoindio —esto es, la segunda ola migratoria a partir del año 400 antes de nuestra era—, con su atractiva producción cerámica, era más conocido. Sin embargo, aún quedan numerosos aspectos por estudiar, entre ellos las prácticas antropófagas. Todos estos yacimientos se encuentran ya en peligro: en efecto, la subida generalizada del nivel del mar desde comienzos del Holoceno, el aumento de la frecuencia de los grandes ciclones, la destrucción de los arrecifes coralinos, y el desarrollo de instalaciones turísticas han agravado la erosión del litoral y amenazan el patrimonio arqueológico costero de las Antillas Menores.

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