2012
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https://hdl.handle.net/20.500.13089/a1s5
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https://doi.org/10.4000/archeosciences.3669
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Thierry Leduc et al., « L’altération des briquets en « marcassite » du « Trou de Chaleux » (Fouilles d'Édouard Dupont) : identification des phases minérales primaires et secondaires », ArcheoSciences
Les nodules de sulfure de fer de la Grotte de Chaleux portent une encoche indiquant leur usage comme briquet. Leur minéralogie a été comparée avec d'autres nodules fibroradiés notamment ceux provenant du Cap Blanc Nez. La pyrite et non la marcassite a été identifiée par diffraction des rayons X. Le cœur de pyrite fibroradiée est entouré par une couronne de goethite probablement formée dans le contexte géologique. L'encoche anthropique est aussi tapissée de goethite attestant d'une oxydation de la pyrite dans le gisement archéologique. Non protégés des nouvelles conditions physico-chimiques prévalant dans les conservatoires, certains rognons se désagrègent à la suite de la cristallisation de sulfates de fer complexes déterminés par diffraction des rayons X, microscopie électronique à balayage et spectroscopie EDS. Les réactions chimiques qui prévalent s'auto-entretiennent entraînant la ruine du matériel. Les paragenèses changent dans le temps en fonction des variations des paramètres physico-chimiques. La préservation des artéfacts et des échantillons de pyrite ou de marcassite requiert d'empêcher le contact entre la phase sulfurée et l'air humide. Différentes méthodes existent mais aucune d’entre-elles n’est totalement fiable.