2014
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https://hdl.handle.net/20.500.13089/a1s7
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https://doi.org/10.4000/archeosciences.4111
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Blandine Lecomte-Schmitt, « Taxons rares en xylologie : problèmes d’identification et d’interprétation », ArcheoSciences
Ces dernières années en Île-de-France, les nombreuses fouilles archéologiques préventives menées par l’INRAP ont favorisé la découverte et l’étude de vestiges organiques. Ainsi parmi la quarantaine de taxons « classiques » identifiés dans les effectifs des bois gorgés d’eau, certains végétaux ligneux sortent du lot – appelons-les « taxons rares ». Il peut s’agir d’arbustes non présents à l’état naturel au Nord de la Loire, comme le laurier rose (Nerium oleander) ou non encore identifiés, par exemple Plus surprenante est l’identification de végétaux a priori non ligneux : ainsi le plantain (Plantago sp.) ou le chou (Brassica oleracea). Ces espèces, rares parmi les bois archéologiques, sont par ailleurs fréquemment représentées dans les assemblages carpologiques et palynologiques. Les rencontres d’archéobotaniques ont permis un échange fructueux entre les différents acteurs de la recherche végétale. Elles ont ouvert les portes des questions d’identification et d’interprétation de ces données rares et isolées. Quelle est la fréquence réelle de ces essences ? Qu’en est-il chez les autres disciplines paléobotaniques ? Comment interprètent-elles ces occurrences ?