Le comptage des céréales et des légumineuses en carpologie : recensement des méthodes utilisées en France et essais comparatifs sur des assemblages archéobotaniques

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2015

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  • 20.500.13089/a1mt
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Bénédicte Pradat, « Le comptage des céréales et des légumineuses en carpologie : recensement des méthodes utilisées en France et essais comparatifs sur des assemblages archéobotaniques », ArcheoSciences


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Résumé Fr En

Une enquête a été menée auprès de carpologues travaillant en France pour recenser les diverses méthodes de comptage des caryopses et vannes de céréales et des graines de légumineuses utilisées dans les représentations graphiques simples (diagrammes en barres et camemberts). Celles-ci s’élèvent à huit pour les céréales et six pour les légumineuses. Les différences résident dans la prise en compte ou non des fragments et dans les méthodes de calcul d’un nombre minimum d’individus (NMI). Les différentes approches, auxquelles sont ajoutées deux autres méthodes décrites dans la littérature scientifique, ont été testées sur des échantillons archéologiques. Leur comparaison permet de voir quelle est l’influence de la méthode de comptage sur la quantité d’un taxon ainsi que sur les variations de proportions entre espèces. La présence plus ou moins accentuée de fragments, et la façon dont ils sont intégrés aux calculs, influent nettement sur les résultats.Sans pouvoir définir la méthode parfaite qui conviendrait à tous les chercheurs, il est apparu que si certaines procédures semblent livrer des résultats assez proches, d’autres impliquent des sous ou surestimations.

A survey was conducted among archaeobotanists working in France, to identify different methods of counting cereal grains and chaff and seeds of pulses used in basic graphical methods (diagrams and pie charts). We have recorded eight methods for cereals grains and six for pulses. Differences are visibles as the integration or not of fragments and in the methods used to evaluate the minimum number of individuals (NMI) from these residues. The different approaches, to which are added two other methods described in the scientific literature, were tested on archaeological samples. Their comparison allows us to see what is the influence of the method of counting on quantity of a taxon, as well as changes in proportions between species. The quantity of fragments, and how they are incorporated in the calculations, significantly influence the results.We are not yet able to define the perfect method that would suit all researchers: it appears that certain procedures deliver very similar results, and others involve under- or overestimations.

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