2015
Ce document est lié à :
info:eu-repo/semantics/reference/issn/2104-3728
Ce document est lié à :
info:eu-repo/semantics/reference/issn/1960-1360
Ce document est lié à :
https://hdl.handle.net/20.500.13089/a1s8
Ce document est lié à :
https://doi.org/10.4000/archeosciences.4347
info:eu-repo/semantics/openAccess , https://creativecommons.org/licenses/by-nc-nd/4.0/
Bénédicte Pradat, « Le comptage des céréales et des légumineuses en carpologie : recensement des méthodes utilisées en France et essais comparatifs sur des assemblages archéobotaniques », ArcheoSciences
Une enquête a été menée auprès de carpologues travaillant en France pour recenser les diverses méthodes de comptage des caryopses et vannes de céréales et des graines de légumineuses utilisées dans les représentations graphiques simples (diagrammes en barres et camemberts). Celles-ci s’élèvent à huit pour les céréales et six pour les légumineuses. Les différences résident dans la prise en compte ou non des fragments et dans les méthodes de calcul d’un nombre minimum d’individus (NMI). Les différentes approches, auxquelles sont ajoutées deux autres méthodes décrites dans la littérature scientifique, ont été testées sur des échantillons archéologiques. Leur comparaison permet de voir quelle est l’influence de la méthode de comptage sur la quantité d’un taxon ainsi que sur les variations de proportions entre espèces. La présence plus ou moins accentuée de fragments, et la façon dont ils sont intégrés aux calculs, influent nettement sur les résultats.Sans pouvoir définir la méthode parfaite qui conviendrait à tous les chercheurs, il est apparu que si certaines procédures semblent livrer des résultats assez proches, d’autres impliquent des sous ou surestimations.