Les assemblages de charbons en dépôts “concentrés” : une nouvelle méthode de calcul pour améliorer leur représentativité du bois mis au feu

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2016

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  • 20.500.13089/a1n3
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Claire Delhon, « Les assemblages de charbons en dépôts “concentrés” : une nouvelle méthode de calcul pour améliorer leur représentativité du bois mis au feu », ArcheoSciences


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Depuis longtemps, la représentativité paléoécologique des charbons issus du combustible domestique ne fait plus débat, pour peu que le prélèvement ait porté sur les fragments dispersés dans les niveaux d’habitat, au cours d’une période de temps assez longue. Au contraire, les charbons issus de dépôts concentrés et représentatifs d’une durée d’accumulation plus courte offrent souvent un spectre taxinomique réduit plus difficile à interpréter. Pourtant, nombreux sont les sites archéologiques arasés où les charbons ne sont disponibles que sous forme d’accumulations dans des structures en creux. Les spectres anthracologiques qui en sont issus montrent souvent une surreprésentation du taxon le plus fréquent qui écrase le reste de l’information. Un mode de calcul des fréquences relatives fondé non plus sur le nombre de fragments mais sur les occurrences des taxons est donc proposé. Applicable lorsque le corpus anthracologique est composé d’un nombre important de prélèvements concentrés, il tient compte de la biodiversité des assemblages et de la fréquence de la présence des taxons, mais il s’affranchi de leur abondance absolue, en nombre de fragments. Il permet ainsi de corriger les effets de surreprésentation des taxons dominants et autorise une meilleure expression des variations des taxons secondaires.

Palaeoecological reliability of charcoal assemblages from domestic fuel is not a subject of debate anymore, providing that the sampling concerns scattered fragments which accumulated in the archaeological floor during a long enough time-span. On the contrary, charcoal from concentrations often displays a reduced taxinomic spectrum whose interpretation is more problematic. However, eroded archaeological sites where charcoal is available only in the form of concentrations in hollow structures are frequent. Their charcoal spectra often suffer from an over-representation of the most frequent taxon which hides the rest of the information. A method of calculation of relative frequencies based on the occurrence of the taxa instead of on the number of fragments is proposed. The calculation is workable when several charcoal concentrations are studied. It takes in account the biodiversity of the assemblages but is not influenced by the number of fragments from each taxon. Thus, it allows reducing the over-representation of the dominant taxa and better reveals the variations in the curves of the secondary taxa.

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