The bridge of Dieulouard (Meurthe-et-Moselle, France): a fresh perspective on metal supply strategies in Carolingian economy

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2016

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  • 20.500.13089/a1nc
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Alexandre Disser et al., « The bridge of Dieulouard (Meurthe-et-Moselle, France): a fresh perspective on metal supply strategies in Carolingian economy », ArcheoSciences


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Résumé En Fr

A rescue excavation has unearthed the remains of a bridge crossing the Moselle River at Dieulouard (Meurthe-et-Moselle, France). This constitutes one of the rare examples of non-religious monumental architecture from the Carolingian period in France. The present archaeometrical study, conducted on a set of architectural iron fastenings, provides an opportunity to examine the modalities through which early medieval building yards acquired ferrous materials. Located within the vicinity of active ironmaking zones, a hypothesis was subsequently put forward that the iron supply was provided by a local market. The results nevertheless highlight a more complex acquisition strategy than expected, relying at least partially on metal salvaging. This study therefore stimulates current discussions of the importance of recycling in the Carolingian economy, and of the value attributed to material and its transformation.

Une opération d’archéologie préventive a révélé les vestiges d’un pont permettant le franchissement de la Moselle à Dieulouard (Meurthe-et-Moselle, France). Il s’agit d’un des rares exemples d’architecture monumentale non-religieuse de l’époque carolingienne à l’échelle du territoire français. La présente étude archéométrique, effectuée sur un lot de renforts architecturaux ferreux, offre l’opportunité d’examiner les modalités d’acquisition en matériaux ferreux d’un chantier de construction altomédiéval. Celui-ci s’étant déroulé au cœur d’une région connaissant une activité sidérurgique non négligeable, l’hypothèse d’une fourniture assurée par un marché local a été privilégiée. Les résultats obtenus mettent toutefois en évidence une stratégie d’acquisition bien plus complexe, reposant au moins partiellement sur la récupération de métal. L’étude de cet ensemble de renforts ferreux permet ainsi d’alimenter les discussions menées actuellement sur l’importance de l’activité de recyclage dans l’économie carolingienne, ainsi que sur la valeur accordée au matériau et à sa transformation.

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