2017
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https://doi.org/10.4000/archeosciences.4943
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Bruno Fajal et al., « Chronologie et mutations fonctionnelles dans la poterie-tuilerie médiévale de la Goulande (La Haute-Chapelle, Orne) », ArcheoSciences
L’atelier de la Goulande (La Haute-Chapelle, Orne) se trouve au sein d’un vaste ensemble de fosses d’extraction d’argiles utilisées pour fabriquer de la poterie commune, des grès et des tuiles. Les prospections géophysiques menées à cet endroit ont permis de distinguer deux anomalies magnétiques, correspondant à trois fours référencés A, B et C. Le premier (A) est un four à pots longitudinal, daté par une analyse archéomagnétique de la seconde moitié du xiiie siècle ou du début du xive siècle. Sa morphologie et les productions qu’on peut lui associer sont proches de celles de l’atelier voisin de Saint-Georges-de-Rouelley, dont le réexamen des données archéomagnétiques recueillies au milieu des années 1980 conduit à une datation plus haute d’un demi-siècle (1260-1280 au lieu de 1325-1350). Les deux ateliers de potiers (Saint-Georges-de-Rouelley et four A de la Goulande) seraient donc sensiblement contemporains. À environ 1,50 m plus à l’est, se trouvent les restes des deux autres fours. Le premier (B) est un four à tuiles, auquel s’est substitué un four à pots longitudinal (C). En accord avec les données archéologiques, les résultats archéomagnétiques obtenus donnent des datations différentes pour chacun des fours étudiés. La production de tuiles qui s’y est développée a probablement pris fin au début du xve siècle. Finalement, une production de grès s’est substituée à la production de tuiles, vraisemblablement jusqu’au dernier tiers du xve siècle.