Appréhender le stock de métal monnayé au ive siècle après J.-C.

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2018

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  • 20.500.13089/a1o3
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Pierre-Marie Guihard et al., « Appréhender le stock de métal monnayé au ive siècle après J.-C. », ArcheoSciences


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Parmi les thématiques abordées en numismatique à l’aide de l’archéométrie, les recherches spécifiques sur le stock de métal monnayé au ive siècle s’avèrent fascinantes mais délicates. Afflux de nouvelles ressources métalliques, refontes volontaires de monnaies : tous ces phénomènes sont de grande conséquence pour les monnayages produits dans les différents ateliers de l’Empire romain tardif. Certaines données de ce type sont mesurables. Les alliages métalliques (donc ici monétaires) contiennent en effet des éléments mineurs ou en traces, constituant la « carte d’identité » de l’approvisionnement des ateliers monétaires. Il y a 10 ans Isabelle Bollard et Jean-Noël Barrandon réunissaient plusieurs analyses de monnaies en alliage cuivreux émises au cours du ive siècle. Nos propres observations, obtenues dans le cadre d’un projet de recherche financé par la région Normandie (intitulé FANUM), sur 14 528 monnaies (nummi) de la période constantinienne contenues dans un trésor découvert fortuitement à Saint-Germain-de-Varreville (Manche), nous ont incités à reprendre, de façon plus approfondie, l’étude des alliages utilisés au cours de cette période, en portant notamment notre attention sur les teneurs en or et en argent. En effet, la grande variété des ateliers représentés au sein du trésor favorisait idéalement une telle enquête. Le choix de la fluorescence X portable a permis d’élaborer un protocole d’analyse précis et adapté à un grand nombre de monnaies. L’exploitation de 774 analyses réalisées sur des nummi frappés dans les ateliers occidentaux a permis de compléter les travaux antérieurs, mais également de mettre en évidence l’utilisation de stocks métalliques différents à partir des années 320.

Among the thematics studied in numismatics using archeometry, specific research on the stock of metal struck in the 4th century turns out to be fascinating but complex. Influx of new metallic resources, voluntary recasts of coins: these phenomena have great consequences for the coinage produced in all the workshops throughout the late Roman Empire. Some of these data can be measurable. Metallic alloys (coins in this case) contain minor or trace elements that constitute a kind of “identity card” for the supply of monetary workshops. Ten years ago, Isabelle Bollard and Jean-Noël Barrandon collected several analyzes of bronzes struck during the 4th century. Our own observations, obtained within the FANUM project, funded by the Normandy region, on 14 528 coins (nummi) of the Constantinian period, contained in a fortuitously discovered treasure in Saint-Germain-de-Varreville (Manche) have motivated a thorough new study of the alloys used during this period, focusing on the traces of gold and silver. Indeed, the variety of workshops represented in the treasure has encouraged such an inquiry. The choice of portable X-ray fluorescence has enabled to develop a protocol of analysis adapted to a large number of coins. The use of 774 analyzes carried out on nummi struck in the Western workshops has completed previous works, but also enabled to highlight the use of different metal stocks from the 320s.

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