Fruitiers connus et cultivés en Grèce du Néolithique à l’époque romaine. Confrontation des données archéobotaniques et des sources écrites

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2019

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  • 20.500.13089/a1o8
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Clémence Pagnoux, « Fruitiers connus et cultivés en Grèce du Néolithique à l’époque romaine. Confrontation des données archéobotaniques et des sources écrites », ArcheoSciences


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Résumé Fr Yy

L’histoire de l’exploitation des arbres fruitiers en Grèce est encore mal connue et seuls la vigne et l’olivier ont bénéficié d’un intérêt de longue date. L’objectif de cet article est de mettre en lumière l’évolution de la diversité fruitière connue et exploitée en Grèce du Néolithique à l’époque romaine, mais également le processus d’émergence de l’arboriculture. Pour ce faire, le matériel carpologique (restes de graines et de fruits) publié de 68 sites a été pris en compte dans une synthèse. Les mentions de fruits et de fruitiers ont été inventoriées dans les documents épigraphiques en grec mycénien et classique, ainsi que dans les textes d’auteurs antiques. La confrontation de ces sources révèle une évolution du cortège des fruitiers utilisés : vigne, olivier et figuier dominent à toutes les périodes, l’importance de certains fruits sauvages (ronce, sureau, cornouiller) décroît après l’âge du Bronze et de nouveaux fruits sont alors introduits (grenade, noix, pêche, coing par exemple). Les premières formes d’arboriculture que sont les haies, les lisières et l’entretien des arbres dans leur milieu naturel sont complétées, au Bronze récent, par des plantations de fruitiers. De grands vignobles apparaissent à l’époque classique, tandis que la culture de certains fruitiers d’intérêt économique moindre reste limitée à de moins nombreux individus, parfois relégués aux zones marginales de l’espace domestique.

Little is known concerning the history of arboriculture in Greece; only the grapevine and the olive tree have been a subject of interest for a long time. The aim of this paper is to shed light on the diversity of cultivated fruit trees in Greece between the Neolithic and the Roman period. This is why published archaeobotanical data (seeds and fruits) from 68 sites were taken into account in our synthesis. A survey of all references to fruits and fruit trees in epigraphic documents (Mycenaean and classic Greek) and in ancient authors has also been achieved. Our approach reveals how fruit trees were used from the Neolithic up to the Roman period; while the grapevine, the olive tree and the fig tree predominate all the time, it is clear that the importance of certain wild fruits (blackberry, elder, cornelian cherry) decreases after the Bronze Age as new others are introduced (pomegranate, walnut, peach, quince for example). The first manifestations of arboriculture concern woodland edges and partially cleared land plots, real fruit tree plantations appear during the late Bronze Age, at the latest. Extensive vineyards appear during the Classical period, while fewer fruit trees of lesser economic interest are perhaps cultivated on the marginal areas of the domestic space.

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