Le patrimoine historique des télécommunications françaises : de l’« archive » matérielle à la profusion immatérielle

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2017

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  • 20.500.13089/a2u2
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Michel Atten, « Le patrimoine historique des télécommunications françaises : de l’« archive » matérielle à la profusion immatérielle », Artefact


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L’article propose de retracer la constitution, sur un temps long (deux siècles), d’une belle collection d’objets constitutifs des réseaux de télécommunications, contribution majeure au patrimoine national français de ce secteur. Elle est récente car, longtemps, l’idée ou le geste de conserver des objets techniques, des machines ayant permis de communiquer à distance n’a tenu qu’au hasard, à des individualités, voire à des lieux où l’on stocke les matériels obsolètes. Le seul dépôt notable auprès du Conservatoire des arts et métiers est lié à l’invention, non à la volonté de conserver la mémoire des moyens de communication.Au début des années 1970, naît, à l’initiative d’ingénieurs, une démarche de collecte d’objets techniques utilisés dans les télécommunications. Marquant un besoin de mémoire, d’identité en des temps de profonde mutation de l’entreprise, elle s’inscrit également dans un mouvement large d’essor des préoccupations patrimoniales. La professionnalisation de l’équipe, depuis la fin des années 1990, permet l’enrichissement et le traitement des collections, mais elle ne convaincra pas les historiens de considérer les objets techniques comme une ressource, une « archive » permettant d’enrichir l’histoire.

This article seeks to trace, over a period of two centuries, the building up of a large collection of objects of the French telecommunication networks. Today, this collection constitutes a major part of the French heritage in the domain of telecommunications. For a long time, the initiatives of conserving technical objects or machines for long-distance communication were sporadic, random, and based on the initiative of individuals or institutions holding obsolete equipments. As a result, a single collection of machines was donated to the Conservatoire national des arts et métiers in 1920 only to be incorporated in their collection in the framework of promoting the history of innovation or to incite students to be invention and innovation, rather than as repositories of a memory of telecommunication equipments.At the beginning of the 1970s, engineers and workers of telecommunications—French PTT—started to collect telecommunication objects in the R & D center (CNET) in Paris. This initiative soon gave birth to a need for institutional memory and professional identity during periods of profound changes in the world of telecommunications. It further built on the rise of the interest in industrial heritage matters. As a consequence, starting in the late 1990s, a team (Records Management and Historical Heritage, now a service of Orange) has been getting more and more professional. This evolution makes it easier to expand and handle the collections but does not convince historians to look upon objects as resources or records that may enrich history.

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