2022
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https://doi.org/10.4000/artefact.12999
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Fleur Hopkins-Loféron, « Sténographe, sismographe et autres machines à lire les pensées dans le récit d’imagination scientifique français », Artefact
Plusieurs récits d’hypothèse à merveilleux-scientifiques, tels que Nounlegos (1919) de Raoul Bigot, La Lumière bleue (1930) de Paul Féval fils et Henri Boo-Silhen ou La Machine à lire les pensées (1937) d’André Maurois, font figurer un savant ayant développé une mystérieuse machine ou un procédé extrapolé pour lire les pensées d’un cobaye. Selon qu’elles se présentent comme des formes, des phrases ou des couleurs, ces dernières ne sont jamais transparentes, mais opaques et codées, si bien que le savant doit mettre au point un alphabet ou des idéogrammes nouveaux pour capter, inscrire, interpréter, puis traduire l’extériorisation de la sensibilité.