2009
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https://hdl.handle.net/20.500.13089/a400
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https://doi.org/10.4000/articulo.983
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Si l'automobilisme n'avait été porteur que d'une culture élitaire, son acceptation profonde par les sociétés métropolitaines occidentales n'aurait pas été aussi complète. Confronté à ce phénomène fondamentalement inclusif, l'historien du social est amené à prendre en considération la réelle demande d'automobile qui s'est fait jour à Paris au cours des années 1950-1960. Dans la France des « Trente Glorieuses », la signification de la motorisation de masse témoigne du processus de démocratisation connu par un bien de consommation toujours connoté socialement mais précisément en passe de perdre son caractère de marqueur social. L'évolution du statut de l'objet automobile mérite donc de retenir l'attention, ainsi que les métamorphoses de l'accessibilité à la ville centre et de son appropriation, profondément transformées par le mode de déplacement individuel motorisé.